De nombreux sites sur notre commune attestent de la richesse archéologique de cette période.C’est le début d’un changement profond qui se trouve à la genèse de notre mode de vie actuel.

Il y a 7 000 ans, venu du croissant fertile Oriental, en passant par l’Italie ou le détroit de Gibraltar, des peuplades s’installent parmi les autochtones sur les plaines du littoral languedocien et notamment sur notre commune. Ils amènent, avec eux, des innovations vite prises en compte et mises à profit par les habitants en place (agriculture , élevage ainsi que les techniques de la céramique).

D’une manière générale les hommes du néolithique vivaient regroupés en « villages » aménagés au plus près des terrains cultivés et des ressources. Dans les zones de garrigue les habitats sont formés de quelques cabanes ovales construites en pierres sèches montées à sec.

Plusieurs sites néolithiques peuvent prétendre au titre de premier « Pignan » :

1- Le Lairon, sur une petite hauteur après le Riau de la Bertoublane en allant au Vignogoul. Ce site est une implantation majeure sur le territoire de Pignan il s’agit d’un habitat de plusieurs hectares entouré de plusieurs fossés concentriques.

2- En face du parc une dizaine de cabanes alignées le long du petit mur qui sépare l’avenue de l’Europe de l’aire de stationnement de la salle du bis centenaire, ces habitats s’étendent, pour ceux que l’on a pu repérer, de la cave coopérative vinicole aux terrains de tennis.

3- Au Devès derrière la maison de retraite, un ensemble de plusieurs cabanes préhistoriques témoignent d’une occupation de hauteur (le club archéologique de Pignan a effectué des fouilles durant plusieurs années, il existe également sur cet emplacement un oppidum proto- historique)

4- Saint Estève, en face du pompiste à la sortie de Pignan, sur une surface de 3000 mètres carrés, se trouve des vestiges d’une occupation humaine.

5- La Vignasse, zone au nord de la déviation, à hauteur du complexe « dit de Saint Estève » nombreuses traces d’activités humaines.